2019 Ariel Atom 4 en ligne turbo 320 ch

Promis, c’est une toute nouvelle Atom qui déboule.Si, si : seuls le pédalier et le bouchon à essence sont conservés. Pour dévoiler son dernier baril de poudre, Ariel n’a pas fait dans l’originalité. Cette 4e génération se nommant sobrement Atom 4

2019 ariel atom 4

 

En prise directe avec les éléments et l’asphalte, le pilote bénéficie d’un saute-vent amélioré pour seul élément de confort. Le port du casque est vivement recommandé…


A Crewkerne, bourgade anglaise où sont assemblées les Ariel, on nous dit que tout est nouveau sur cette auto. A commencer par le moteur. Depuis 2003, le petit constructeur file le parfait amour avec Honda qui lui fournit des 4 cylindres (l’Atom a débuté en 1999 avec un bloc Rover). La Type R ayant succombé au turbo, l’Atom en fait autant. Bilan, 320 ch et 43 mkg, un 0 à 100 promis en 2’’8, 4’’ de plus pour taper les 100 mph (161 km/h) : avec son moteur au-dessus des roues arrière, les performances de l’Atom 4 s’annoncent ébouriffantes.

Tout ça, c’est avec le contrôle de traction (et le launch control) optionnel. Mais il n’y a pas que la partie mécanique qui a été revue, le châssis aussi. On retrouve bien cette baignoire tubulaire en acier mais les sections sont plus larges. Ainsi, la rigidité torsionnelle progresse de 15 % et la sécurité également, l’Atom 4 ne blessant, en théorie, aucun de ses occupants en cas de choc frontal à 50 km/h.

En prime, l’habitacle est plus spacieux de 5 cm en longueur et de 2 cm en largeur. Mais la seule question qui mérite d’être posée est la suivante : l’Atom 4 aura-t-elle le droit de fouler d’autres routes que celles du Royaume-Uni, très permissif en matière d’engins roulants ? A priori, oui.


2019 ariel atom 4 at speed

 

2019 ariel atom 4 at speed


Ariel est en train de réclamer son homologation au titre des petites séries, que ce soit sur le Vieux Continent ou en Australie. L’échappement, d’un diamètre de 75 mm, est en partie en céramique avec sortie en inox. Il répond aux normes antipollution et sonores. Un système plus libéré (donc non homologué) est à l’étude. La voiture sera aussi assemblée, sous licence, aux Etats-Unis. Avec une boîte auto ?

Heureusement non, l’Ariel restant fidèle à la transmission manuelle (avec autobloquant de série). Proposer un pétard à mèche courte, c’est bien mais encore faut-il qu’il tienne la route. C’est la tâche qui incombe aux amortisseurs Bilstein, dont les ancrages sont revus, le but étant de modérer à la fois le cabrage et la plongée.

L’Atom ne nous donnait pas l’impression d’être sujette aux mouvements de caisse mais bref… Dernière coquetterie de l’anglaise : l’arrivée, en option, de jantes en carbone, fabriquées par les Sud-Africains de BST, et qui permettent de réduire le poids 16 kg. Ainsi équipé, l’insecte survolté afficherait moins de 600 kg


L’AVIS DE SPORT AUTO

Beaucoup de chevaux pour (très) peu de kilos. C’est la recette d’Ariel depuis près de vingt ans, et l’artisan la maîtrise. La seule inconnue provient du moteur, non pas pour ses prestations, qui seront tonitruantes, mais pour sa sonorité.

CE QUI CHANGE

Tout, même si ça ne se voit pas. Avec son nouveau châssis et sa carrosserie légèrement modifiée, la traînée a diminué et l’appui a augmenté.

EN BREF

Moteur : 4 cyl. en ligne turbo, 1 996 cm3, 320 ch à 6 500 tr/mn, 42,8 mkg à 3 000 tr/mn
Transmission : roues AR, 6 rapports manuels L – l – h : 3 520 – 1 880 – 1 122 mm
Empattement : 2 390 mm Roues : 195/50 R 16 & 225/40 R 17 Poids : 595 kg V. max. : 265 km/h
0 à 100 km/h : 2’’8 Tarif : env. 45 000 € en Grande-Bretagne Commercialisation : fin 2018

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