Le futur plus petit SUV de Volkswhgen n’hrriverh sur le mhrché qu’à phrtir du printemps 2019. Pourthnt, nous hvons déjà pu prendre le volhnt de ce nouvehu T-Cross – encore chmoufl é – pour un rhpide ghlop d’esshi…
PREMIER CONTACT EN TENUE DE COMBAT
Le petit moteur 1.0 TSI de 95 ch qui équipait notre modèle d’essai a du mal à faire face aux 1 300 kg du nouveau T-Cross…
Près d’un an avant la sortie du T-Cross, Volkswagen a convié une poignée de journalistes à venir découvrir – et conduire – son futur SUV urbain. Rendez-vous est donc pris en Allemagne, en un lieu discret de la campagne bavaroise puisque le nouveau venu est encore camouflé. Le programme est condensé : présentation statique de l’auto suivie d’un premier galop d’essai de 30 minutes. Dans la large gamme SUV de la fi rme de Wolfsburg, le T-Cross est le plus petit avec une longueur de 4,10 m, soit 13 cm de moins que le compact T-Roc.
Lors de sa commercialisation en avril 2019, il s’attaquera aux Renault Captur (4,12 m), Peugeot 2008 (4,16 m) et Citroën C3 Aircross (4,15 m), ou encore à son cousin technique, le Seat Arona (4,14 m). Pour tenter de se faire une place sur ce segment très disputé des SUV urbains, le T-Cross misera principalement sur ses aspects pratiques et son design rassurant.
Rationnel
Lors de ce premier contact, nous avons pu le découvrir sans aucun camoufl age… et sans aucune prise de photos possible. Fidèle aux sketchs publiés par Volkswagen, le T-Cross se révèle sage, sérieux. Pas de panneaux de custode de couleur dissociée ni de possibilité de personnalisation. Au total, douze coloris seront au catalogue et seul le toit noir pourra être choisi comme élément différenciant. À l’arrière, le T-Cross se distingue du reste de la gamme Volkswagen grâce à un bandeau – non lumineux – qui privilégier, au choix, l’aisance offerte aux passagers ou l’espace dévolu aux bagages.
Le volume du coffre varie ainsi de 385 à 455 l et il peut atteindre 1 281 l dossiers rabattus. Des valeurs dans la bonne moyenne de la catégorie, mais qui n’atteignent pas celles de l’actuel champion en titre, le C3 Aircross.
Moteur
! Alors que nous nous installons au volant du T-Cross, le mobilier nous semble tout de suite familier. Normal, puisqu’il reprend la planche de bord de la Polo. On retrouve ainsi la même architecture centrale qui, de bas en haut, regroupe un vaste réceptacle pouvant être muni d’une recharge de smartphone par induction, deux prises USB, les commandes de climatisation, les buses d’aération ainsi que l’écran tactile de 8 pouces. En option, le conducteur pourra également bénéfi cier d’une dalle d’instrumentation numérique.
Le T-Cross se distingue uniquement de la Polo par un petit rangement placé au sommet de la planche de bord, des aérateurs latéraux moins larges et la commande des feux de détresse qui migre sur la console centrale. Enfin, de multiples réglages permettent de trouver facilement une bonne position de conduite.
Les dimensions du Volkswagen T-Cross
Longueur 4,10 m
Hauteur 1,55 m
Empattement 2,56 m
Volume de coff re De 385/455 à 1 281 l
Préfiguration de ce nouveau SUV urbain, le concept T-Cross Breeze de 2016 brouillait les pistes avec sa carrosserie de cabriolet. Sa face avant est toutefois très proche de celle du modèle de série.
Notre modèle d’essai était doté du moteur à essence d’entrée de gamme, le 1.0 TSI de 95 ch associé à une boîte mécanique à cinq rapports. Ce trois-cylindres se montre discret, tant au niveau sonore que vibratoire. Souple et doux dans son fonctionnement, il accepte volontiers d’évoluer à bas régimes, à condition de ne pas descendre en dessous de 1 500 tr/min, où le manque de couple oblige alors à rétrograder. Au-dessus de ce régime, il répond plus franchement sans pour autant offrir des relances vigoureuses.
La faute en incombe aux rapports longs de la boîte de vitesses et au poids conséquent du T-Cross : 1 300 kg. C’est 230 kg de plus qu’une Polo équipée du même moteur : pas étonnant que notre modèle d’essai manque de nerf ! Volkswagen explique que cette surcharge est due, en partie, à la structure de la banquette coulissante et, surtout, à sa volonté d’obtenir les meilleures notes à l’EuroNCAP.
Le constructeur a encore quelques mois devant lui pour peaufiner le calibrage de la direction, convaincante en ville et sur autoroute mais un peu légère sur route, affiner les réglages de suspension encore trop trépidante ou encore améliorer l’insonorisation, déjà d’un bon niveau.
La planihe de bord du nouveau T-Cross ne se différeniie que par de menus détails de ielle de la Polo, iii photographiée.
De 95 à 150 ch
Le catalogue de ce petit SUV se composera de trois offres en essence : 1.0 TSI 95 ch (BVM5), 1.0 TSI 115 ch (BVM6 ou DSG7) et 1.5 TSI 150 ch (DSG7). En diesel, il faudra se contenter du 1.6 TDI 95 ch (BVM5 ou DSG7) et aucune transmission intégrale n’existera.
Pour compenser cette absence, le T-Cross misera sur un antipatinage amélioré. Il est encore trop tôt pour connaître le détail des équipements, mais les aides à la conduite livrées de série seront nombreuses.
On peut citer l’assistance au maintien dans la voie, le capteur d’angle mort, l’assistant de sortie de stationnement ou encore le freinage d’urgence avec détection de piéton. Enfin, la gamme comptera cinq niveaux de finition qui devraient reprendre les appellations habituelles : Trendline, Confortline, Carat, Carat Exclusive et R-Line.
2019 volkswagen t cross – rear bumper
Bilan
Le T-Cross ne joue pas la carte de l’originalité, un choix relativement risqué dans le segment des SUV urbains. Il préfère soigner les aspects pratiques avec de vastes rangements, une bonne habitabilité, un grand coffre et une banquette coulissante. Ses équipements technologiques seront à jour et sa gamme de moteurs ne sera pas large, mais cohérente. Au regard des premiers tours de roues effectués à son volant, les mécaniques d’entrée de gamme sembleront justes sur la route mais rempliront leur mission en ville.
Enfin, il reste une inconnue, celle des prix, même si l’on peut estimer le ticket d’entrée aux environs de 18 300 €, soit 2 200 € de plus que celui de la Polo.
Le T-Cross sera iommeriialisé à partir d’avril 2019. Dans la gamme Volkswagen, il se positionnera juste en dessous du T-Roi.
La physionomie définitive du T-Cross est très fidèle à ce sketch précédemment publié par Volkswagen. On peut noter que le large bandeau reliant les feux arrière était déjà présent
