Quand j’ai ramené mon Alfa d’Italie l’année dernière, il est apparu évident qu’un nouvel embrayage serait bien vite nécessaire. Je me suis habitué à sa lourdeur, mais je fatiguais ma jambe gauche et il a commencé à glisser.
L es reprises étaient aussi hésitantes sous les 2 000 tr/min et je savais que le distributeur était usé. Alors, j’ai décidé de le remplacer par un distributeur 123 avec un système d’allumage électronique intégré, en espérant qu’il améliore le fonctionnement de l’Alfa.
En l’inspectant après essai, mon garagiste remarqua que la voiture était équipée d’un maître-cylindre d’embrayage de 1750, qui avait un ressort de retour. Cela ajoutait du poids à la pédale, alors Alfa l’a supprimé sur les voitures suivantes. Il suggéra d’installer un maître-cylindre plus tardif. Il a aussi remarqué que les freins avant frottaient. Les étriers pouvaient être libérés, mais il ne faudrait pas longtemps avant d’en avoir besoin de nouveaux. Je lui ai donné mon accord pour les changer, avec de nouvelles plaquettes.
Remplacer l’embrayage demande de sortir la boîte et, comme pour la plupart des voitures anciennes, mon garagiste a remarqué d’autres petits problèmes. Le joint de sortie de boîte était usé, comme le soufflet de levier et les supports de boîte et de l’échappement. Il a aussi remarqué une petite fissure sur le bras de suspension avant, à côté de la direction, qui nécessitait une soudure. L’ancien disque d’embrayage avait 6,7 mm d’épaisseur, le nouveau en a 10 et il commence à glisser vers 7 mm. Il était temps ! Le garage a nettoyé la boîte avant de la remonter et le nouvel allumage électronique a été monté et réglé.
J’ai récupéré ma voiture par une belle journée ensoleillée. Revenir chez moi fut un plaisir : l’embrayage était bien plus léger et le nouveau distributeur a corrigé les hésitations à bas régime. Il est maintenant temps de reprendre la route pour une nouvelle destination !
